Stella McCartney a profité de la fashion week pour promouvoir son engagement écologique à travers sa campagne Instagram #ThereSheGrows, destinée à sauver la forêt tropicale de Sumatra. Elle appelle clairement à la reforestation de cette zone unique qui souffre de la déforestation. Entre 65 et 80% des forêts de Sumatra ont déjà été détruites par l’agriculture (principalement les plantations de palmiers à huile) et l’exploitation forestière. Sur les plaines du sud de Sumatra, par exemple, les vastes étendues de Bois de fer de Bornéo (une espèce d’une grande importance commerciale, produisant un bois exceptionnellement dur), ont été presque entièrement détruites. Au-delà de la perte de biodiversité qu’elle engendrerait, la disparition de 110 000 hectares de forêt génèrerait l’émission d’environ 65 mégatonnes de CO2 dans l’atmosphère.(source WWF.FR)
Adepte de l’upcycling, Stella McCartney se distingue par sa mode éthique et écoresponsable. La créatrice vegan redonne une seconde vie à ses tee-shirts invendus et autres chutes de tissus en les transformant en robes multicolores. Côté accessoires, les bijoux textiles sont tissés par l’artiste Sheila Hicks selon une technique indigène. Les bottes unisexes fabriquées en collaboration avec Hunter sont en caoutchouc et néoprène totalement naturel. Robes fluides, pantalons larges, un vestiaire élégant inspiré par des danseurs de Northern Soul (un genre musical, dérivé de la soul américaine) qui envahissaient les clubs en Grande-Bretagne dans les années 1960 et 1970.La top model et philanthrope russe Natalia Vodianova – mère de cinq enfants- portait un tatouage « SOS » sur une pommette. D’autres mannequins arboraient des tatouages-slogans comme « Green is the new black » (le vert est le nouveau noir).